Marl?ne Dietrich a écrit:Un roi, r?alisant son incomp?tence, peut soit d?l?guer, soit abdiquer. Un p?re ne peut ni l'un, ni l'autre.
Je d?forme g?n?reusement les paroles de la chanteuse/actrice allemande/am?ricaine. Je ne suis pas p?re d'Ultimaroms, ? ma grande joie pr?sente. Je ne suis qu'un simple administrateur, d?l?gu? par Syqesa, lui m?me d?l?gu? par le v?ritable p?re d'Ultimaroms. Je ne souhaite pas continuer la mascarade plus longtemps, et je mets volontairement fin ? ce petit carnaval costum?. Je ne d?l?guerai pas moi m?me, j'abdique.
La mascarade dont je vous parlais est peut-?tre n?e de ma folie, peut-?tre ?tes vous trop na?fs pour la voir, ou peut-?tre est-elle simplement r?aliste. Il nous faudrait nous lancer dans un grand d?bat, bien que profond?ment inutile et impossible, par manque de participants, d'arguments et de motivations, un peu ? l'image de cette m?me mascarade. L'insuffisance criante de la part de tout un chacun ne m'est plus tol?rable, je pr?f?re fuir dans la nuit noire, par habitude et par s?curit? mentale.
Je n'ai jamais r?ellement souhait? devenir roi de cette citadelle, non pas par humilit?, mais par clairvoyance. Nul besoin d'un oracle ou d'un vieillard aveugle. L'horizon a toujours ?t? ombrageux bien que quelques rayons transper?aient les cumulus, et le sol de la citadelle ?tait d?j? humide. C'?tait plus ou moins in?vitable, et les chats comme moi n'aiment pas les averses, bien qu'? cette ?poque de l'ann?e, et surtout qu'en ce monde, elles soient in?vitables. N?anmoins je m'?tais saisis d'un courage nuan?able, car le v?ritable courage demeurait dans le refus. Je m'?tais plut?t saisi d'un optimisme insouciant et presque solidaire, presque fraternel. Je m'effor?ais ? agiter un ?ventail pour chasser mes pressentiments nihilistes se concr?tisant ? grands pas. N?anmoins Dieu m'?tait mis?ricordieux de temps ? autres, suffisemment pour me regonfler d'id?aux. Et c'est au plus profond de la temp?te, apr?s avoir rassembl? quelques brefs bagages, que je m'en vais.
Mon message est intentionnellement herm?tique. Personne ne le comprendra. Je n'en demande ni plus ni moins, toujours par cette m?me habitude. Je n'attends rien, sinon une intervention de Syqesa, puisqu'in?vitable, dans laquelle il me tra?tera de connard et de hippy, me reprochant de l'avoir abandonn?, lui et ses camarades. Il me retrappera et il me fera peut-?tre douter, dans sa veste rong?e et suitante par la pluie batante.
Beaucoup trop de vanit?s et de lassitude, je mets fin ? ce mauvais discours, sans assistance. Adieu !